Chanson gitane - Productions Belle Lurette

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Chanson gitane

Programmation > Saison 17/18
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À propos de l'auteur

Fils d'un musicien, il apprend la musique en dilettante
et débute très jeune comme pianiste accompagnateur dans divers cabarets, théâtres et casinos.
Vers 1910, il entre dans l'orchestre du Casino de Monte-Carlo dirigé par Louis Ganne.
En 1911, il entreprend ses trois ans de service militaire qui se poursuivent jusqu'en 1919 pour raison de guerre...

Il retrouve Paris livré au jazz et, tout en reprenant ses activités de musicien d'orchestre, commence à composer quelques chansons,
dont la première à avoir du succès, "Dansez-vous le fox trot ?" date de 1919.
Il retrouve Maurice Chevalier qu'il avait connu pendant son service militaire, et par lui,
est introduit auprès de Willemetz et de Mistinguett.
Ses chansons des années 1920-1921 connaissent tout de suite un immense succès : "Mon homme", "J'en ai marre", "En douce", "La java", "La belote"...

Fin 1920, il compose le premier ensemble qui deviendra sa marque de fabrique : le "Trio des épiciers" .
C'est en 1922 "Ta bouche", qui sera suivie de 20 autres jusqu'en 1942.

Pendant la guerre, il écrira de nombreuses musiques de films
Après la guerre, il composera encore "Chanson Gitane" (1946) et "Le Corsaire Noir" (1958).

Les comédiens et comédiennes

Tommy Chouinard (Jasmin), Etienne Cousineau (Mitidika), Jocelyne Cousineau (Comtesse des Gemmeries)
Jonathan D'Amour (Nicolas), Benoît Godard (Zarifi), Jessica Lessard (Duchesse de Berry),
Marie-Michèle Rivest (Zita), Tristan Roy (Philippe), Anne-Sophie Tougas (Jannette)
ainsi que
Amélie Bélanger, Guillaume Dubois-Beauchemin, Claire Jacques, Marc-Martin-Iles, Ariane Morneau, Jocelyn Roy, Mélanie Roy, Jérémie Turgeon, et Lara-May Viger   

À propos de l'oeuvre

Carthacalha, reine des gitans (1941) est le titre d’un film de Léon Matrot, interprété par Viviane Romance, Georges Flamant et Roger Duchesne,
pour lequel Maurice Yvain a composé la chanson Sur la route qui va .
Quelques années plus tard, Louis Poterat, auteur des paroles de cette chanson, a l’idée d’une opérette dont le motif principal serait justement   Sur la route qui va .
Maurice Yvain donne son accord, on fait appel au librettiste André Mouézy-Eon et, la pièce terminée, les auteurs la présentent à Henri Montjoye, directeur de la Gaîté-Lyrique.
Une distribution de choix avait été réunie.
André Dassary, alors âgé de 34 ans, s’était déjà fait remarquer en opérette. Après des débuts dans L’Auberge qui chante (Gaîté-Lyrique, 1941), il avait été engagé au Châtelet dans Valses de France,
enfin à l’Ambigu dans L’ingénue de Londres (1946). Il s’imposa définitivement avec Chanson Gitane (13 décembre 1946) qu’il chanta, après Paris, des milliers de fois au cours de sa longue carrière.
À cette époque où l’interprète principal était invité à bisser son air de bravoure, il n’était pas rare que Dassary interprète cinq ou six fois le célèbre   L’amour qu’un jour tu m’as donné .
Après une année de succès, Chanson Gitane céda la place à Andalousie et s’en alla à la conquête de la France profonde et de la Belgique.
Reprise deux fois à la Gaîté-Lyrique par André Dassary (1950 et 1954), Chanson Gitane est restée longtemps au répertoire des scènes de province.
Aujourd’hui, cette opérette qui bénéficie pourtant de l’une des meilleures partitions de Maurice Yvain et d’un livret bien construit n’est plus guère montée. Sans raison apparente.

Extrait de la revue "Opérette, théâtre musical"

L'argument

L’action se déroule en 1826.

Acte I :
La comtesse des Gemmeries donne une grande réception dans son château angevin en l’honneur de la Duchesse de Berry. La vieille dame est contrariée, car Hubert, son fils aîné arrive en retard. Cet Hubert des Gemmeries est d’ailleurs un personnage original ; jeune, beau garçon, sympathique, il refuse de se marier et préfère vivre en solitaire dans son château provincial, partageant son temps entre la chasse au gibier et la chasse aux braconniers.  La duchesse de Berry, frappée par l’aspect sauvage du jeune homme, l’invite à une fête qu’elle doit donner prochainement. Hubert ne peut opposer de refus à une si grande dame.Pour l’heure, son garde-chasse vient l’avertir de la présence près du château, d’un cirque ambulant, présence qui coïncide avec la disparition de volailles dans les fermes voisines. Abandonnant les invités, Hubert se rend près des roulottes et invite les bohémiens à plier bagage sans tarder. Zarifi, le chef du campement, nie les vols, mais Mitidika, la plus belle des Zingaras, vient se camper devant Hubert et avoue que ce sont bien ses amis qui ont dérobé les poules. La crânerie de Mitidika impressionne le comte qui se radoucit.Hubert revient quelques heures plus tard et fait une cour pressante à la belle. Mais tout sépare un gentilhomme de haut rang d’une petite bohémienne. Troublée cependant, la gitane lui accorde un baiser, et s’enfuit en lui demandant de l’oublier. Le lendemain matin, les roulottes ont disparu. Hubert la cherche activement. Il finit par rejoindre le cirque Zarifi à Angers. Zarifi, qui aime Mitidika, est furieux de la présence du comte. Un incident violent éclate entre les deux hommes. Plus tard, pendant la représentation, Hubert accepte de tenir le rôle de cible vivante. Mais Mitidika, persuadée que Zarifi veut tuer le jeune homme, s’interpose, avouant ainsi son amour pour Hubert. À la suite de cet aveu, le comte persuade Mitidika de le suivre. Les deux jeunes gens se marient malgré l’opposition de la comtesse des Gemmeries.

Acte II :
La comtesse des Gemmeries accepte mal cette mésalliance. Mitidika, protégée par l’amour de son mari, prend tout d’abord patience. Au cours de la fête organisée par la duchesse de Berry, un esclandre éclate entre Mitidika et sa belle-mère. La Zingara s’enfuit et rejoint sa tribu. Cette même nuit, la rivière de diamants de la comtesse des Gemmeries disparaît. Cette dernière n’hésite pas à accuser Mitidika, malgré les protestations d’Hubert. Une nouvelle fois le jeune homme part à la recherche de celle qu’il aime. C’est à Dieppe que nous retrouvons tous les héros de cette aventure. La duchesse de Berry s’apprête à faire voile vers l’Italie. Mitidika est arrêtée par la police, mais la vérité éclate bientôt. C’est Philippe, le frère d’Hubert, qui a volé le collier pour faire face à des dettes de jeu criardes. La duchesse de Berry comprend que Mitidika et Hubert risquent à tout moment d’être à nouveau séparés à cause des préjugés de
race et de caste. Elle met donc à leur disposition un grand domaine en Italie, où ils pourront vivre indépendants. C’est la joie au cœur que Mitidika et Hubert s’embarquent…




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