Les Plaisirs interdits - Productions Belle Lurette

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Les Plaisirs interdits

Programmation > Saison 16/17
Réservation:  514.842.2112


Personnages

La religieuse : Etienne Cousineau
La bonne : Marie-Josée Corneau
L'enfant de choeur : David Noel
La bourgeoise : Jocelyne Cousineau
Le notaire : David Leboeuf
La jeune fille : Anne-Sophie Tougas

Le pianiste : Pierre McLean
À propos des "Chansons paillardes"



Une chanson paillarde est une chanson populaire traditionnelle aux paroles osées,
à caractère sexuel, ouvertement transgressive,visant à choquer les bienséances
en violant les tabous qui ont cours dans la vie de tous les jours.

Les chansons paillardes (souvent appelées « chansons cochonnes ») sont typiquement
destinées à être chantées en groupe, dans des occasions festives où les inhibitions sont
levées, les boissons alcoolisées aidant.
Elles constituent un très vaste répertoire où coexistent diverses nuances
(chansons libertines, licencieuses, franchement obscènes, jusqu'aux extrêmes de la scatologie
et de la pornographie), mais qui ont en commun de braver les interdits de façon humoristique.
Parfois, le contenu grivois n'est qu'allusif, avec des mots appelés par la rime mais non prononcés
ou bien suggérés par des coupures de mots.

Les chansons paillardes semblent avoir été de tous temps et de tous lieux.

La tonalité spécifique à l'Europe occidentale du chant paillard est un héritage des Goliards,
clercs dissipés qui n'hésitaient pas à railler et choquer autant qu'il était possible leurs maîtres
et abbés.
Cette tradition (dont est issu Rabelais) s'est prolongée jusqu'à l'époque moderne dans le fait
que les chansons paillardes aiment à brocarder les ecclésiastiques et que le monde étudiant
est le milieu privilégié où elles se diffusent et se transmettent.
Les différentes éditions du Bréviaire du carabin font autorité pour ce qui est des textes
des chansons paillardes.

Nombre de celles-ci ont des racines anciennes, remontant au xviiie siècle
— grande époque de libertinage littéraire et de fronde anti-religieuse — voire bien avant.
On en connaît qui se sont implantées au Canada sous Louis XIV et ont depuis lors
évolué séparément de leur souche européenne. Les plus anciens recueils imprimés
de « chansons folâtres » datent de la Renaissance.
Xavier Hubaut, directeur de la Chorale de l'ULB, n'hésite pas à affirmer que les paillardes
« sont pratiquement les seuls témoignages chantés musicaux de la fin du Moyen âge
qui nous sont parvenus ».

La chanson paillarde est singulière par son alliance d'érudition et de grossièreté,
de haute culture et de bas-ventre.

* Extrait de Wikipédia
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